Le coton a été pendant de nombreuses années un des moteurs du développement de l’économie
rurale du sud du Mali depuis la colonisation où sa culture était obligatoire (Capronnier F cité par
Benamou 2005). Les périmètres irrigués de l’Office du Niger ont été planifiés puis construits en
grande partie pour assurer l’approvisionnement de la métropole en coton. Dès le début des années
1930, le cotonnier a été cultivé en irrigué. Les difficultés techniques de production en système irrigué
n’ont pas permis son essor et ont conduit à son abandon en 1971 (11 années après l’indépendance).
Mais le développement de la culture du cotonnier en pluvial faisait également partie des objectifs de
l’administration coloniale qui va se doter après la deuxième guerre mondiale d’opérateurs pour la
recherche et la diffusion de systèmes techniques, dans la région de Sikasso (et en particulier dans la
zone de Koutiala avec la station de recherche de M’Pessoba).
